Juste avant de partir pour l’école, votre enfant vous annonce qu’il a mal au ventre, qu’il a mal à la tête ou qu’il ne se sent tout simplement pas bien. S’agit-il d’un réel malaise ou d’une manifestation d’un trouble anxieux? Y a-t-il lieu de s’inquiéter?
Il est certain que le début d’année scolaire peut provoquer des petits déséquilibres mais quand ces malaises deviennent de plus en plus importants et fréquents, les parents doivent se poser des questions.
Si votre enfant se lamente souvent face à l’école ou invoque continuellement des malaises, particulièrement le matin, il est possible qu’il développe une forme d’anxiété par rapport à l’école. Cette hypothèse est d’autant plus fondée si les malaises surviennent toujours en semaine, jamais le samedi ou le dimanche. Il est important d’être à l’écoute de votre jeune et de tenter de l’amener à verbaliser ses émotions. Peu importe les symptômes dont il se plaint, il se peut que le malaise soit bien réel même si rien ne laisse présager une maladie.
Votre enfant développe peut-être graduellement un problème d’anxiété et une sorte de phobie face à l’école. Cette phobie peut souvent passer inaperçue puisque les enfants qui en souffrent sont souvent associés à des élèves qui n’aiment tout simplement pas l’école.
Pourquoi un tel problème peut-il apparaître chez un enfant?
Les facteurs suivants contribuent souvent à développer une attitude négative face la l’école, dont le problème de l’anxiété :
Les conséquences à moyen et à long terme si on n’intervient pas :
Dans certains cas, des éléments tels qu’un exposé oral ou un examen important peuvent déclencher des crises qui peuvent devenir de plus en plus fréquentes et de plus en plus prononcées au fil du temps.
L’enfant aura de plus en plus de difficulté à se présenter à l’école et développera des stratégies pour l’éviter. L’absentéisme augmentera, ce qui peut éventuellement enclencher d’autres problèmes, tels que :
Au fil du temps, cette énergie négative entourant les études peut dégénérer et mener à d’autres problèmes sérieux tels que le décrochage et le développement d’une forme de phobie sociale. Il faut donc être à l’écoute et ne pas hésiter à aller chercher de l’aide.
Quoi faire en cas d’inquiétudes?